Trois annonces gouvernementales récentes lèvent partiellement le voile masquant les particuliers qui tirent les ficelles de certaines structures juridiques complexes, tels la fiducie et l’usage de prête-nom. Elles ne sont pas à prendre à la légère!
D’abord, le Budget fédéral 2018 prévoit de nouvelles situations où, dès 2021, des fiducies auront l’obligation de dévoiler l’identité de leurs fiduciaires, bénéficiaires et constituants, ainsi que l’identité de chaque personne ayant la capacité d’exercer un contrôle sur les décisions des fiduciaires.
Ce même budget annonce des modifications à la Loi canadienne sur les sociétés par actions (« L.C.S.A. ») en vue d’accroître la disponibilité des renseignements sur la propriété effective des actions des sociétés par actions.
Finalement, le ministère des Finances du Québec a annoncé le 17 mai 2019 une modification à la législation fiscale afin que les parties à un contrat de prête-nom aient dorénavant l’obligation de divulgation à Revenu Québec.
Nous traiterons ici de ces deux dernières annonces.